Quel âge pour investir ?
Qui est Nicolas Popovitch ?
Bénéficiez de mes 20 ans d’expertise immobilière pour propulser vos investissements ! Depuis 2006, je vis de mes loyers et ma passion pour l’investissement reste intacte. Ensemble, donnons vie à vos projets, comme je l’ai fait pour les miens et ceux de nombreux clients satisfaits.
Lorsque vous serez prêt, voici comment je pourrais vous aider :
Stratégie 1 Million
La stratégie que j’ai utilisée pour dépasser le Million d’€uros de Patrimoine immobilier. La méthode duplicable et adaptable à votre situation.
Voici un article un peu particulier car je l’ai écrit suite une mésaventure qui vient de se produire, et qui par le passé m’était déjà arrivée.
Finalement, j’ai très envie de vous en parler. Note : « Quel âge pour investir ? » est le seul titre correspondant que j’ai trouvé.
Actuellement, je suis en arbitrage !
Ce terme, je l’emploie régulièrement. L’arbitrage c’est choisir des actifs que l’on possède depuis un certain temps et que l’on revend ensuite, pour généralement augmenter son patrimoine. Donc, l’arbitrage est une situation qui positionne le patrimoine dans une phase assez spéciale, mais aussi délicate. Je souhaite vous préciser une chose importante. A ce sujet, nous sommes tous pareils, nous avons tendance à surestimer la valeur réelle de nos actifs (dans ce cas précis je fais allusion à la valeur d’un bien immobilier, mais cela est tout autant valable pour d’autres choses). Pourtant, je connais des investisseurs qui dévaluent leur patrimoine, toutefois ils sont plutôt rares.
Un arbitrage est un moment crucial qui détermine avec justesse si l’investisseur est réaliste ou pas. En clair cela met un chiffre réel sur une supposition, déterminant le potentiel d’évaluation d’un individu.
Pour le coup je vends une partie de mon patrimoine !!!
D’ailleurs cela m’a donné l’idée d’une série de vidéos trimestrielles que je vais peut-être faire… On verra. Ceci est un autre sujet.
Donc vous l’avez compris, en ce moment je constate si mes estimations patrimoniales sont exactes. Je suis en plein dans les visites, les appels, les correspondances, et les démarches nécessaires à la vente. Et selon les biens, les étapes sont parfois rapides, parfois plus longues.
Le point dont je veux parler ici avec vous, c’est celui qui concerne la relation client.
Si vous avez déjà revendu, vous avez déjà reçu des appels d’acquéreurs potentiels ; donc vous connaissez les notions à gérer comme la première impression, le relationnel, répondre aux questions techniques… etc.
Un appel déterminant !
Ce jour-là, j’allais récupérer des clés dans une ville du sud de la France à 1 heure environ de chez moi, où l’un de mes biens se libérait.
Je possède un ensemble immobilier dans cette ville. Il s’agit d’un bien que j’ai mis à la vente depuis quelques semaines. Ce dernier me génère énormément d’appels. La raison est que je vends à 400 €/m2 dans un secteur où le prix de vente moyen pour un lot rénové est de 1500 à 1800 €/m2. Tous ceux qui sont à même d’effectuer des travaux, savent qu’autour de 500 €/m2 à l’achat, c’est une bonne affaire. Je me suis positionné sur ce tarif stratégiquement, de telle sorte que les lots se vendent correctement.
Concernant la partie commerciale j’ai posté une annonce en direct sur le bon coin. Mais j’ai aussi confié la vente à une agence immo, qui reçoit en parallèle de nombreux appels. Ces biens sont donc gérés conjointement entre l’agence et moi-même. Mais je dois quand même vous préciser que la distance et mon emploi du temps, ne me permettent pas d’être autant performant que l’agence présente sur le site. Donc en ce qui me concerne, je regroupe mes visites et j’essaye d’y aller qu’une fois par semaine.
Ce matin-là, alors que je fais le point avec l’ensemble de mes rendez-vous pour des visites organisées au préalable, un appel d’un éventuel client « tombe » au moment de mon départ. Cet appel est donc celui d’un nouveau client. En bref, une personne qui n’est pas sur ma liste. Je décroche donc, et la discussion s’engage. Je lui détaille le lot pour lequel il appelle. De plus je lui avoue que ce jour-là, je risque de le vendre. Du coup, je lui propose automatiquement un deuxième lot que je vais récupérer prochainement, du fait que le locataire s’en va. Celui-ci aura plus de terrain, et donc plus de possibilités. De surcroît, il correspond mieux à ses attentes, selon mon point de vue.
Je suis en position de vente, je lui décris naturellement cette nouvelle opportunité sans aucune arrière-pensée. Or, sans le savoir, je venais de commettre ma première erreur…
« Pétage de plomb » !?
… Alors se produit une chose étrange. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que le ton de sa voix change brutalement. Et immédiatement il me demande si je suis une agence ?!
Ce à quoi, je réponds que « non » ! Ajoutant et confirmant que je suis le propriétaire. Il enchaîne immédiatement en me demandant comment j’ai obtenu ce bien ?! Ou plutôt ces biens ?! C’est d’ailleurs une affirmation puisque, pris de court, je ne peux pas répondre et qu’il enchaîne en me demandant immédiatement s’il s’agit d’un héritage ?! Là encore, l’intonation et la manière sous-entendent que ce ne pouvait être qu’un héritage !!!
Inévitablement, c’est à mon tour de changer de ton, agacé, en répondant que ce n’est pas un héritage et que je ne vois pas pourquoi cela devrait en être un (héritage !).
Ainsi ma deuxième erreur : le prendre pour moi.
A ce moment précis j’aurais dû raccrocher, la suite ne servant à rien… Mais je vous la raconte quand même !
Ma réponse l’énervant que plus, il passe à un ton de voix brutal pour ensuite devenir agressif. Certains diront c’est pareil, donc pour être plus précis : je me fais engueuler au téléphone, coupable d’être un propriétaire à la voix jeune. En vous écrivant ces lignes je me rends compte que je n’aurais même pas dû discuter avec cette personne. En effet, à ce stade, vous comprenez comme moi que ce n’est plus un client potentiel. Mais pris à mon propre piège, ou vexé dans mon amour-propre, je ne sais, je me suis laissé embarquer… dans une spirale à laquelle je ne m’attendais pas. Peut-être encore suis-je bête (ou borné vous dirait ma femme).
Le voilà à me questionner, sur comment une personne comme moi peut avoir plusieurs lots ?! Comment peut-on avoir acquis cela en étant jeune ?!
Ce qui est étonnamment paradoxal, c’est que tout cela s’est passé au téléphone, sans m’avoir jamais vu, et d’autant, en supposant que je ne possède que ce dont nous parlions… Donc de plus, déduction idiote de sa part.
Conclusion je lui signifie que j’ai obtenu ces biens en travaillant. Vous comprendrez que ma réponse ne lui a pas du tout plu, et je finis par raccrocher plus agacé qu’autre chose.
Pour information, je vends actuellement des plateaux de 240 m2 à l’état brut, avec du terrain. Il s’agit de grands locaux à agencer en habitation, selon le bon vouloir de chacun. La zone est constructible et il est possible de monter d’un étage. Les principaux réseaux d’alimentation sont tirés (EDF, Eau, TAE, PTT), il ne reste plus qu’à rénover.
Une situation familière.
Cela remonte à une période récente où j’étais marchand de biens. Alors, j’avais moins de 30 ans et je ne peux m’en cacher, j’avais beaucoup de mal avec certains clients.
Je me rappelle très clairement d’une vente sur un programme que nous avions réalisé ou l’agent immobilier avec lequel nous travaillions m’appelle et me dit ceci :
« j’ai effectué la vente du lot n° X, mais pour finaliser, les clients ont besoin d’une visite avec le propriétaire. »
Pas de problème, dis-je, et nous voilà en rendez-vous.
Je me rappelle avec précision comment s’est passée cette visite.
J’arrive en avance, ce qui est assez rare. Généralement je suis juste à l’heure. Me voilà face à de nombreuses personnes présentes pour visiter le bien qu’ils convoitent, ils sont venus en famille.
En immobilier, plus il y a de personnes, moins vous avez de chance que la vente se réalise. Chacun donnant son avis et surtout son contre-avis, les acheteurs se retrouvent submergés par un flot d’éléments qui noient la prise de décision. Instantanément je me dis, ça va être long. Pourtant j’étais loin du compte, cette visite sera la pire de ma vie !
Alors même que je m’approche, je me présente à chacune des personnes, excepté l’agent immobilier, lequel m’introduit comme le propriétaire. Fatale erreur, car le mari (l’acheteur potentiel) rétorque alors sèchement (alors que je n’ai pas encore eu le temps de dire bonjour à ce moment-là) : « Ce jeune est le propriétaire ? »
Le ton était vraiment sec et cassant. J’ai senti immédiatement l’animosité, comme dans l’appel que j’ai reçu il y a quelques jours.
A partir de ce moment-là, la visite ne fut qu’une succession d’attaques, de rabaissements et d’impolitesses. J’avais, je crois, à l’époque 26 ans. Je n’oublierai jamais cette visite. Je l’ai plutôt mal vécue. Ainsi je le reconnais, lorsque l’on m’attaque sur ce genre de sujet, je me défends toujours. Je suis même parfois un véritable « C.. » dans mes réponses, pour paraître encore plus bête que l’idiot qui me les pose.
Savoir prendre ses distances.
Donc au passé comme au présent, je n’aime pas vraiment ce genre de remarque, qui n’apporte rien. De plus, j’aurais tendance à espérer, qu’une personne en rencontrant une autre qui réussit, cherche à savoir quoi faire pour obtenir le même résultat, plutôt qu’à se concentrer sur la question du pourquoi et du comment. En réalité nous sommes tous frustrés de nos accomplissements. Personnellement je m’imaginais avoir beaucoup plus à 30 ans quand j’avais 20 ans, et je suis donc fasciné par ceux qui à mon âge ont plus que moi.
Pour revenir à la remarque, je devrais prendre mes distances vis-à-vis de ce genre de réflexion. Pourtant je constate avec déception que même aujourd’hui beaucoup ne changent pas d’état d’esprit concernant leur rapport à l’argent ou à la richesse. Il n’est pas possible de gagner sa vie sans connaître quelqu’un ou sans avoir eu un héritage. Je suis toujours énervé en lisant ou en entendant ce genre de remarque, car ayant hérité de dettes, je suis content et non pas peu fier, d’y avoir fait face. Pourtant je ne peux nier que si j’avais hérité d’une grosse somme d’argent (à la place de ces dettes), j’aurais bien plus aujourd’hui.
De plus c’est triste de constater que c’est toujours la mauvaise question qui est posée : avoir ou ne pas avoir ce n’est pas cela la question. Le vrai problème c’est faire ou ne pas faire. Car nous voulons tous le résultat. Mais qui est réellement prêt à arpenter le chemin pour l’obtenir ?
Construire mon petit patrimoine n’a pas été de tout repos, et j’estime n’être qu’au début de ce que je peux réaliser. Je suis certain que beaucoup n’auraient pas accepté la plupart des compromis, voire des sacrifices que j’ai dû faire, pour avoir en contrepartie ce que j’ai bâti aujourd’hui. La réalité est là, nous ne faisons que ce que nous acceptons de faire.
Alors c’est vrai que certains ont de l’aide, mais j’ai constaté qu’avoir de l’aide ne suffit pas. La différence entre les investisseurs se fait au niveau de sa capacité d’adaptation. Le « très bon » réussira quoi qu’il arrive, car il sait s’adapter.
Soyez très bon investisseur, devenez inarrêtable.
Pour être un très bon investisseur, multipliez vos expériences. Cultivez l’art du non. N’ayez pas froid aux yeux ; et surtout ne faites aucun compromis tant que vous n’avez pas atteint vos objectifs. L’immobilier est un vecteur de richesse qui est long à mettre en place, essentiellement à cause de la structure administrative financière et fiscale qui entoure cette activité. Pourtant vous avez des petits trublions qui arrivent à générer des sommes folles rapidement.
Au final il n’y a pas de règle, il n’y a que les actes.
La propriété en France est plutôt donnée aux personnes d’un certain âge dans l’inconscient collectif. C’est vrai qu’être jeune dans un milieu de personnes d’un âge mûr n’a pas toujours le meilleur avantage. Mais je pense qu’il ne faut pas prendre ce genre de réflexion au premier degré. En réalité, un patrimoine se paye.
Un autre point pourtant m’amuse toujours, spécialement lorsqu’il s’agit de l’Impôt Foncier ! J’aurais dû demander à cette personne envieuse qui m’a attaqué au téléphone, si elle aurait envie de payer mes factures, à savoir, mes Fonciers ? Et sans parler d’argent, je suis certain que ce genre de personnage souhaite encore moins échanger avec moi, les problèmes liés à mon petit patrimoine !
L’âge et la sagesse.
Ainsi, je ne peux pas dire que l’âge m’a apporté le recul nécessaire pour faire face à ce genre de remarque. Etant donné que je réagis encore alors que j’aurais dû l’ignorer.
Ce qui est difficile, c’est qu’en définitive, être salarié, entrepreneur, investisseur ou sportif, ou autre, aucun des chemins que nous choisissons n’est simple. Je le dis souvent, mais faire un métier, créer une activité, c’est accepter les problèmes qui vont avec. Nous avons tous des obstacles, et nous avons tous des périodes qui nous semblent insurmontables. Nous pensons sortir du tunnel et une fois sortis nous re-rentrons dans un nouveau tunnel qui semble plus long que le précédent !
Heureusement, le tableau n’est pas que noir. J’aime ce que je fais, et je crois que c’est le point important. Aimer ce que l’on fait, cela nous aide à traverser nos petits soucis du quotidien.
Je vous rassure, sur le coup cet appel m’a énervé, j’y ai pensé pendant deux jours, mais aujourd’hui j’en rigole encore ! Et du reste je vous le narre comme une anecdote.
En conclusion, quel âge pour investir ?
Je reste convaincu qu’acheter le plus jeune possible est la meilleure des choses à faire. De toute façon, la vente au sens large est un système compliqué qui est mal vu en France de manière générale. Dans ce pays il semble que nous ne devrions pas gagner d’argent.
Finalité, il ne faut pas se formaliser de ce genre d’attitude. Pour autant je ne m’en cache pas, cela m’agace profondément encore aujourd’hui, car au lieu de dire à un jeune « Ouaou, super, tu as réussi » on choisi de lui dire « putain à qui tu as pris cet argent ? ».
J’ai simplement envie de répondre ceci : « Au lieu de regarder combien, regardez comment ».
Et surtout si cette personne m’avait simplement demandé comment j’ai fait, j’aurais répondu…
C’est un article un peu spécial, peut-être aussi un peu « thérapeutique » ou exutoire, un peu hors sujet mais cela m’a fait du bien d’extérioriser cela.
J’aimerais ajouter que ce phénomène s’applique dans tous les domaines d’activité.
Je pense notamment à ceux qui gagnent leur vie sur internet.
Mon dieu, ô rage ô désespoir ! C’est une honte de travailler et de gagner de l’argent dans ce pays ! Mais sincèrement, au lieu d’être jaloux et idiot, soyez bon et meilleur ! C’est vraiment hallucinant de critiquer les personnes qui font des choses pour s’en sortir, dans un pays où nous avons droit à des revenus en échange d’aucun effort… Trouvez-vous normal d’avoir de l’argent contre rien ?
A vous les jaloux, envieux, dédaigneux, critiques sans construction, je vous dis ouvertement :
« Chaque personne a une histoire.
Ne juge pas les gens avant de les connaître,
la vérité pourrait te surprendre… »
Si vous êtes de ceux-là, laissez-moi un commentaire.
Sinon, si vous êtes de ceux qui veulent savoir comment réussir, copiez et partagez cet article. Pour Noël un maximum de partage !
Ps : Quel âge pour investir ? Je retiens de cette histoire que je suis encore jeune ! 😉
Stratégie 1 Million
La stratégie que j’ai utilisée pour dépasser le Million d’€uros de Patrimoine immobilier. La méthode duplicable et adaptable à votre situation.
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