Le Tabou de l’Argent en France et son Impact sur l’Investissement Immobilier
Qui est Nicolas Popovitch ?
Bénéficiez de mes 20 ans d’expertise immobilière pour propulser vos investissements ! Depuis 2006, je vis de mes loyers et ma passion pour l’investissement reste intacte. Ensemble, donnons vie à vos projets, comme je l’ai fait pour les miens et ceux de nombreux clients satisfaits.
Lorsque vous serez prêt, voici comment je pourrais vous aider :
Stratégie 1 Million
La stratégie que j’ai utilisée pour dépasser le Million d’€uros de Patrimoine immobilier. La méthode duplicable et adaptable à votre situation.
L’argent est souvent considéré comme un sujet tabou dans de nombreuses sociétés, en particulier en France. Pourtant, il est au cœur de presque tout ce que nous faisons, y compris l’investissement immobilier.
Dans cet article, nous allons explorer les effets du tabou de l’argent sur l’investissement immobilier.
Nous allons discuter de la façon dont nous parlons – ou évitons de parler – d’argent, et comment cela affecte notre approche de l’investissement. En abordant ce sujet délicat, nous espérons vous aider à repenser votre relation avec l’argent et à améliorer votre capacité à investir dans l’immobilier sans tabou et sans peur.
Le problème
- Est-il possible de parler d’argent librement avec tout le monde ?
- Est-il possible de parler d’argent en France ?
- Ou alors l’argent est-il tabou ?
C’est un peu comme cette question usuelle : » peut-on rire de tout ? «
Pour aborder ce sujet je vais vous parler de moi, mais aussi de vous.
L’éducation y est pour quelque chose. Ma mère me dit : « ne mets pas ton nom, les gens vont savoir ce que tu fais… ».
En France on dit souvent pour vivre heureux vivons caché.
J’ai commencé ma phrase par « en France » pourtant, je suis Français bien sûr ! Mais tous mes amis qui reviennent de l’étranger me disent souvent qu’ici c’est différent.
Ailleurs apparemment les gens sont plus libres et parlent d’argent plus facilement. Mais bon je ne peux pas m’étendre sur ce point puisque je n’ai jamais vécu à l’étranger et quand je pars en vacances je ne parle pas d’argent !
En tout cas en France, les gens ne parlent pas facilement d’argent… Si ils en parlent, c’est qu’ils sont libérés avec çà et qu’ils en gagnent, et de ce fait n’ont pas peur d’en parler. Mais ce n’est pas la généralité.
Je vais vous raconter une anecdote !
Lors d’un repas de famille, je me suis énervé après une des personnes présentes que je ne connais pas beaucoup (le mari d’une cousine éloignée) qui tenait un discours assassin envers les patrons !
En ce qui me concerne, je hais ce mot : « patron ».
Certaines personnes s’en servent comme une insulte et le plus souvent ce sont ces mêmes personnes qui sont employés par un « patron » et haineux envers lui.
Ceux-là mêmes, ne se posent pas la question : Quelle serait leur situation si le « patron » ne leur donne plus de travail ?
Mais avant d’être patrons et employés, nous sommes des hommes ! Mais bon, ce n’est peut-être qu’un obscur concept…
Lors de cet accrochage, bien évidemment l’argent est revenu sur la table. Inévitablement le ton est monté car sur ses dires, « les patrons sont tous des voleurs ».
Que répondre ?
Je m’emporte facilement sur ce genre de sujet.
Mais le point important de la discussion et le sujet de la discorde, c’est que certains gagnent trop d’argent, de mon avis personnel.
Mon problème avec ce genre de pensée, c’est qu’on a occulté le fait que pour gagner de l’argent, c’est que l’on a travaillé pour. Qu’il en découle un effort n’est en fait pas le sujet.
Il ne faut pas penser que le seul fait de piloter ne pose aucun souci. L’investissement financier peut aussi être mis en jeu et le risque de tout perdre n’est pas à occulter. Pourquoi une personne qui donne du travail à d’autres prendrait-elle un tel risque si elle ne gagne pas d’argent ?
J’en déduits qu’en France, la mentalité est que : lorsque l’on gagne de l’argent, même en travaillant, on l’a forcément volé, ou alors le patron a pris l’argent aux employés.
Ce dernier n’est en aucun cas, ni intelligent, ni créateur de richesse, ni quoi que ce soit d’autre qu’un voleur.
Alors, est-il vraiment impossible d’envisager une autre solution ?
Au final je me dis que nous avons peut-être un problème avec notre patronat. Tout comme nous avons aussi un problème avec nos leaders politiques ; alors peut être que ceci explique cela… Mais c’est un autre débat.
Pour alimenter le sujet, je pourrais aussi vous parler d’un duo que je connais très bien.
Depuis toujours, tout le monde dit d’eux : L’un exploite l’autre. La répartition est la suivante : L’un trouve les chantiers, fait les devis, les factures, toute la paperasserie. L’autre travaille sur les chantiers. Du coup, tout le monde sous-entend que le premier exploite le second.
J’ai parlé avec les deux, de manière intime et indépendante. Et tous deux m’ont dit la même chose : « On gagne beaucoup plus comme cela, le reste on s’en fou. »
Finalement qu’est-ce qui compte le plus ?
Est il possible de parler d’argent librement ?
Normalement nous devrions. Puisque nous travaillons pour un salaire où nous produisons un effort contre une rétribution. Dans la logique je pourrais même dire que nous sommes libres de convenir l’échange que nous souhaitons avoir.
Si je travaille contre une vache, je suis libre. Bon, mon exemple est un peu tiré par les cheveux, mais l’idée, c’est qu’aujourd’hui on nous donne de l’argent ; mais cela peut être n’importe quoi, tant que les deux parties sont d’accord sur le fondement de l’échange.
La réalité
Dans le monde que je rencontre, tous les riches que je connais paraissent pauvres…
C’est complètement fou. Et pourtant je ne crois pas que cela soit par radinerie.
J’ai connu bon nombre de personnes qui ont réussi et qui vivent pour la plupart, je dirais un peu cachés ! Des histoires folles, je pourrais en remplir des pages …
J’ai un ami, qui un jour va manger chez une de nos connaissances. Un repas normal, dans une maison normale, la même vie que nous tous… Lors du repas les deux hommes parlent voitures et automatiquement ils parlent respectivement de leurs voitures préférées. Et notre connaissance semblait un peu vague à ce sujet. Au final, il lui avoue avoir un rêve automobile et le posséder : Une Rolls-Royce Phantom. Mais il ne la sort pratiquement jamais de son garage !!! Juste pour info, c’est une voiture à 245 000 € d’occasion !
Voici un petit lien pour vous faire une idée : Lacentrale
Lorsque j’ai appris cela, j’ai été choqué par le rapport entre la vie de cet homme et ses moyens réels. Plutôt je devrais dire, les moyens qu’il laisse paraître. Car le connaissant, si il s’est payé cette voiture, c’est qu’il le pouvait.
Une autre histoire totalement différente !
Un couple d’amis, que je ne vois plus aujourd’hui, vivant dans le sud de la France et gagnant très bien leur vie, de l’ordre de 70 à 100 000 € /mois, avaient donc inévitablement un train de vie qui était en adéquation avec leurs revenus : belle maison, voiture de luxe et j’en passe… Pourtant, les voitures leur ont toujours posé problème : Entre les rayures et les regards assassins des gens…
Lorsque je parlais avec eux de ce sujet, je vous avoue que cela faisait même peur. Madame m’a même raconté qu’un jour un policier l’avait arrêté juste pour regarder la voiture (une Panamera) ! Bon il a contrôlé les papiers d’abord, mais ensuite il a directement demandé si il pouvait regarder l’intérieur…
Il y a eu d’autres histoires de ce genre. Tout cela les a agacé profondément jusqu’à ce que le facteur leur crache sur le pare-brise. Cet élément du reste, a été le déclencheur de leur départ.
Ils ont tout vendu et sont partis vivre Outre-Atlantique.
Enfin je vais vous parler de ce qui m’est arrivé !!!
Lorsque j’étais jeune, j’ai toujours eu des petits business. Mon premier je l’ai eu en 5°. Je gagnais de l’argent en étant étudiant, en achetant et revendant des objets et autres petites choses. Lorsque je faisais cela, j’avais toujours un but. Genre m’acheter une console avec l’argent, ou m’acheter un karting ou je ne sais quel délire. Parmi tous ces rêves il y avait une télévision ENORME ! Vraiment énorme : un rétroprojecteur Thomson en 127 cm avec le pied gris pour ceux qui connaissent.
Cette télévision j’en ai vraiment rêvé. Elle coûtait cher à l’époque, genre 18 000 Francs !!!
C’était beaucoup pour un étudiant sans revenu.
Et pourtant au fil de mes achats reventes, j’ai réussi à acquérir la télévision en question. Et je me la suis faite livrer au domicile de ma famille où je vivais.
Là je n’avais pas prévu un détail important, c’est qu’en faisant livrer cette télévision tout le monde allait la voir. Le pire c’est que le jour de la livraison, ma tante était chez ma mère et a donc vu ladite TV. Le verdict est alors tombé, c’était sans appel :
« Nicolas vend de la drogue ! »
Je ne bois pas et ne fume pas et bien sûr ne me drogue pas… Cherchez l’erreur ?
En attendant mes grands-parents qui vivaient à proximité, furent les premiers avertis : Nicolas s’est payé une super télévision et il vend de la drogue ! Merciiiiii.
Quelle galère quand j’y repense.
Au final je n’ai pas fait de commentaires, j’ai simplement dû me justifier et affirmer que je ne vendais pas de drogue.
Ces petites histoires illustrent toutes à leur manière, que dévoiler que l’on a de l’argent implique des conséquences.
J’ai souvent pensé à tout cela, et j’en suis arrivé à me dire ceci : Parler d’argent librement ce n’est pas simplement dire : « j’ai réussi ».
Cela implique aussi de mettre l’autre, vous ou moi, face à notre incapacité à réussir. Autrement dit : « je l’ai fait, pourquoi pas toi ? »
C’est plutôt douloureux, mais je ne pense pas que ce soit volontaire. Je pense en fait que c’est plutôt une maladresse ou une incompréhension qui fait partie de notre culture. Mais réellement je n’ai pas la réponse.
Je pense que nous sommes tous de manière identique confrontés à ce tabou face à l’argent et plus particulièrement en France.
C’est ainsi que dès le départ je ne souhaite pas mettre mon nom de famille sur mon site.
C’était un choix pour en quelque sorte respecter la volonté de ma famille, mais aussi probablement à cause de ma culture. Ou peut-être ai-je peur ? Je ne sais pas vraiment en fait.
L’immobilier dans tout ça ?
Ce qui est amusant c’est que l’immobilier nécessite que l’on parle d’argent.
Avec l’immobilier, il est finalement difficile de dissocier un bien de sa valeur.
Prenons deux cas, et imaginons que les logements dont je parle soient strictement identiques. Paul peut avoir 10 appartements en Lozère et Jacques 10 appartements à Paris, chacun ne possède absolument pas la même chose ! Et sur tous les termes.
Les loyers seront différents, la valeur sera différente… Et si l’on zoome encore plus, on peut même dire que selon où nous sommes en Lozère et à Paris, ces valeurs vont encore être différentes ! C’est d’ailleurs pour cela que l’immobilier est un micro marché.
Même si la règle générale est valable sur tout le territoire, la valeur elle, diffère.
Parler d’argent en immobilier est donc relatif à beaucoup d’éléments. A cela il faut ajouter les fluctuations du marché, et la gestion que chaque propriétaire est capable de produire. Beaucoup d’éléments qui font que la valeur d’un bien est assez relative.
La finalité
Est-il nécessaire de toujours parler d’argent ?
Je me pose encore cette question. Mais en réalité je crois que nous avons tous notre propre réponse. Certains ne vont pas avoir besoin de parler d’argent, tant dans leur histoire et leur explication ils transpirent leurs expériences.
D’autres vont devoir en parler pour se rassurer ou se comparer ? Je ne sais pas…
Mais c’est intéressant de savoir pourquoi certains se sentent obligés de mettre en avant leurs richesses pour exister ? Peut-être parce qu’ils n’existeraient pas sans elle.
Enfin il y a certains cas où nous sommes obligés de parler d’argent.
- Mais je ne sais pas si l’argent est positif ou négatif ?
- Pour autant est-il vraiment nécessaire de devoir parler d’argent ?
Je suis hésitant.
Pourtant, je pense et je réalise en relisant mon article que le sujet des voitures revient spontanément.
Et même si aujourd’hui certains faits se sont démocratisés, je pense notamment au fait que pour posséder une Porsche il ne faut plus être nécessairement riche.
La voiture continue a refléter un statut social.
J’ai une connaissance qui travaille avec sa voiture ; il vend des produits financiers !
Je ne suis pas sûr en fait, que l’argent soit tabou.
Vous connaissez tous Warren Buffet et ses fameux score intérieur et extérieur. J’ai la sensation que la réponse se trouve dans ces mots :
« Préférez-vous être un investisseur à la réputation déplorable mais aux résultats exceptionnels ? ou un investisseur à la réputation exceptionnelle mais aux résultats déplorables ? »
J’ai donc la sensation que selon où nous portons nos intérêts, le rapport à l’argent devient différent. Mais le plus dur est d’accepter la réussite de l’autre face à notre propre échec.
Je ne suis pas sûr que l’argent soit tabou en soit, j’ai plus la sensation que c’est nous qui avons tendance à nous mesurer, nous situer les uns les autres avec de l’argent.
Sauf que nous ne sommes pas notre compte en banque. Notre valeur n’est pas quantifiable à l’argent que l’on gagne. C’est une réflexion difficile car nous avons la sensation que l’argent aujourd’hui est une forme de liberté, mais c’est nous et nous seul qui donnons à l’argent la place qu’il peut avoir dans nos vies.
Naturellement je vous pose la question :
Peut on parler librement d’argent ?
Répondez dans les commentaires,
Vous avez la parole.
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